15 septembre à Auvers sur Oise
Les
matières brutes comme la pierre, le bois, la corde symbolisent dans ce lieu
scénique un état originel, hors du temps, fondateur d’un chemin à construire. Mis
a nu, dépouillé de toute narration, nous traversons un espace imaginaire
mémoriel. L’indicible se dévide et tisse un labyrinthe dans l’infini des possibles, de formes à inventer, ouvert et fermé au mystère de
l’émotion.
La
pierre tombe, nos pieds frappent, et font surgir entre le ciel et la terre, le
fil du temps qui s’enroule à l’infini. Le cœur se bat, souffle, le vent
murmure, l’eau déplace la montagne égraine le sable et dessine notre
chemin…mémoire de pierre.
Pilier
et guide, le bois nous soutient et nous protège.
Un, deux,
trois, ou quatre, nous rêvons, nous dansons dans un labyrinthe.
Un fil nous
relie, nos pieds glissent, la matière et l’espace vibrent et sont éprouvés:
Silence,
signe... Les corps se mêlent et tissent des liens imaginaires autour de souvenirs
communs. Écouter, regarder, la main nous guide, elle sait tout, le début, la
fin, l’autre coté.
Photos Nina
Hernandez