C’est un spectacle-performance, issu de notre confrontation au mythe du plasticien Joseph Beuys. Qu’a donc pu raconter ce lièvre au pilote abattu dans la forêt de Krefeld ? Autour de cette fable, le voyage onirique d’une horde, vers la quête d’origine, "effectue" sur plusieurs strates, les principes d’alliance chers à l’artiste. Onze personnages interrogent la matière comme autant de miroirs, de projections et de signes pour baliser un itinéraire ludique et décalé. Au fil des situations, graves ou burlesques, intemporelles, le regard du spectateur relié à la sensation, chemine vers une mémoire commune pour créer un univers fluide, poétique "élargi" par l’autre. Ces expériences "brutes" et "singulières", nous rappellent dans une forme de sourire que tout n’est que jeu, création, communication et espoir. Suite à cette première expérience, l’œuvre suit son cours, et reste ouverte à toutes formes d’échanges, transformations et confrontations.
Chorégraphie : Véronique Frélaut
Scénographie : Bernard Billa
Costumes : Céline Roger
Création lumière en cours Bande musicale : Mixage Phil Ozard:
Bach , Britten, Cage, Chopin, Henke, Murcoff, Satie, Scanner, Beuys.
Durée : 40 minutes
Avec
Rhadia Abdeddaim , Jean Marie Biganzoli , Julia Bou
Matthieu K’Danet , Olivia Demet , Alexandra Neves , Mélanie Perrier , Karine Poiret,
Remilatha Ragunath , Laurent Renai , Stéphanie Roussel
Scénographie : Bernard Billa
Costumes : Céline Roger
Création lumière en cours Bande musicale : Mixage Phil Ozard:
Bach , Britten, Cage, Chopin, Henke, Murcoff, Satie, Scanner, Beuys.
Durée : 40 minutes
Avec
Rhadia Abdeddaim , Jean Marie Biganzoli , Julia Bou
Matthieu K’Danet , Olivia Demet , Alexandra Neves , Mélanie Perrier , Karine Poiret,
Remilatha Ragunath , Laurent Renai , Stéphanie Roussel
« L'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art. » R. Filliou
Première : 14 mai 2013 à Micadanses vidéo en ligne sur Vimeo
Diffusion : 16 Mai 2014 à l'auditorium du Lycée Camille Claudel à Vauréal
24 Mai 2014 au Chapiteau de Turbulences Paris 750017 video ci dessous
Beuys Beuys est donc un
événement–spectacle-performance issu de notre confrontation à l’histoire d’un
mythe : celui du plasticien allemand Joseph Beuys Suivant la légende de L’homme au chapeau, nous faisons un
voyage plastique en compagnie du lapin. Qu’a
pu raconter ce lapin à Beuys dans cette neige de Sibérie lors de sa chute de son avion en 1944 ? Le fil conducteur
s’appuie sur ses œuvres, sa symbolique, et sa philosophie qui a influencé l’art
contemporain.
Elle questionne directement des thèmes humanistes, proches de la démarche de la compagnie. Du spectateur à l’acteur « Chaque homme est artiste ». Tout est question de réconcilier les opposés, interagir des systèmes, générer des énergies pour faire évoluer la société dans un mouvement de création, « élargi » par l’autre. L'art est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art. » Robert Filiou
l s’agit d’un voyage, d’une promenade sur plusieurs strates. La marche
d’une horde, vers la quête d’origine, vers la re-naissance, grâce à la mise en jeu de combinaisons opposées si chères à l’artiste: entre archaïsme et expressionnisme, entre image et contre image, entre mémoire et oubli, entre réalité et souffrance, entre urgence et dérision, entre rituel et réalité, entre chaos et forme, entre matière et pensée, action et silence.
Le propos s’appuie aussi directement sur les
matières, naturelles ou transformées de son travail. Le feutre, le métal, le
bois, son rapport à la nature, du végétal
et l’animalité, seront selon leur principe de transmission, autant de miroirs,
de projections et de signes pour baliser un itinéraire ludique et décalé.
L’importance du corps chez Beuys dans son
intériorité, porteur de nos perceptions trouve un écho direct dans l’art
chorégraphique et la présence de personnes autistes : Ce corps intuitif,
proche de l’enfance, qui se joue des codes de la réalité transcende et
interpelle le spectateur lui-même pour renouer avec ses sensations, ses
origines, sa nature et s’ouvrir lui aussi à un regard créateur .
La question de la temporalité se retrouve dans
une suite de séquences comme fragment
d’une partition globale à plusieurs entrées : Installation plastique,
mouvement dansé, action théâtrale, univers musical qui feront référence au
processus de création du plasticien.
Il s’agit d’une
« installation ». L’espace
« théâtral » est conçu comme un lieu capable d’évoquer les principes
d’alliance chers à Beuys. Il interroge les systèmes, donne « corps »,
et « effectue » la légende de l’artiste. Au lointain, un espace entre quatre ou cinq piles de feutres et
couvertures serviront d’appuis et de point de départ à l’aventure. Onze
danseurs évoluent dans ce lieu et feront évoluer cet univers plastique. En
avant scène, un espace mobile à combiner : matières et signes, objets
mythiques s’ordonneront au fil des transmissions. Il symbolisera l’alchimie et
l’invention de Beuys. Tout ceci sous le clin d’œil d’un lapin empaillé sur
dimensionné.
Des multiples petits
animaux mécaniques, symbolisants le lièvre, accompagneront le voyage, trait
d’union de l’ensemble des séquences réunies autour de cette fable : Qu’a donc pu raconter le lièvre au pilote
abattu dans la foret de Krefeld ce soir de Noël 1943, pour que ce pilote deviennent deux décennies plus tard une
vedette internationale de l’art contemporain !
Dispositif Musical
En écho à l’univers sonore des performances Fluxus
de Joseph Beuys, il est question selon ce processus d’accumulation, ruptures et
interactions, de traverser ainsi plusieurs univers sonores selon un
mixage étudié avec de la Musique Electronique de Murcoff, Henke, Scanner,
la musique classique avec Bach et Chopin, Satie et Britten, musique
contemporaine avec John Cage,
accompagnés de bruitages et la voix de Beuys
Point
de vue
Tout au départ de notre travail nous avons
délibérément posé la question de la naïveté au sens d’état, proche de la
naissance !nous avons choisi une transposition légère face à l’univers
parfois crépusculaire de Beuys ! Sous forme de clin d’œil, il s’agit donc
de détourner et interpréter ce mythe. Le traitement ludique, tendre, face à
l’urgence de la situation, la vulnérabilité permet un décalage nécessaire au regard
et évite de tomber dans le mystique, le compassionnel, la didactique.
Les moyens mis en œuvre font référence à sa
démarche : association d’images, accumulation de matières. Les synergies
des trois substances : danseurs, musique, et matières accompagneront un
vocabulaire restreint, épuré allant à l’essentiel : « Ces expériences
brutes », nous rappellent dans une forme de sourire que tout n’est que jeu, création, communication
et espoir.
Séquence 1 : La chute ; Des strates de feutres balisent l’espace et
recueillent corps en chute. Empilés, ils fusionnent avec l’organique et
accumulent de l’énergie.
Séquence
2 : le voyage : Des silhouettes se dirige vers, traversent, créent une
direction. Ils s’enveloppent et créent une image souvenir ! Temps de
rencontre : un espace se dessine à la verticalité des piliers. Le lièvre
apparaît et accompagne cette première expérience de chemin initiatique.
Séquence 3 : Le roi de la montagne se détache et construit son
image pour conduire la horde. Avec son aide, ils franchissent le seuil d’un
espace à structurer, organiser et signifier entre bois métal et feutre. La
langue, l’écriture s’ordonnent,la réflexion s’élabore dans l’urgence de la croix et des ruptures.
Séquence
4 : Sur le chemin de la
connaissance, émetteurs et récepteurs,
fluides et solides s’unissent. La conduction s’établit, la transmission agit
grâce aux exercices du pédagogue : la pomme de terre est épluchée, la noix
est brisée : Du fragment au noyau, le noir devient substance : Une
odeur de lavande irradie pour éveiller nos sens.
Séquence 5 : Botaniste, alchismiste.. le chamane s'amuse avec l’Indianité
Séquence 5 : Botaniste, alchismiste.. le chamane s'amuse avec l’Indianité
Séquence 6
: Nouvelle naissance, transformation ; Purifiée, l’assemblée se maquille,
une nouvelle peau se découpe et
recouvre : c’est l’heure du défilé pour se dévoiler.
Séquence
7 : l’œuvre
suit son cours ; Le chapeau de Beuys en compagnie du lièvre glisse et continue
de créer une histoire dans un clin d’œil provocateur.
SCENOGRAPHIE INSTALLATION
Bernard Billa
Actions Culturelles
POINTS DE VUE
Suite à la présentation du
spectacle au Lycée
Camille Claudel à Vauréal
du 6 au 27 mai à la Petite galerie
Camille Claudel à Vauréal
du 6 au 27 mai à la Petite galerie
Autour
du projet de spectacle se construit un projet artistique et pédagogique Comment
se regarder ? Comment regarder l’autre ? Moi et l’autre, Etre et
Paraître : Accompagner les regards, les différences, et notre humanité selon différents angles de vues :
littéraire, social, artistique.
Comment
construire une image, son image ?
- l’identité
du personnage littéraire, en lettres.
- la découverte et lecture d’extraits de romans contemporains dont le thème est
l’identité
-Joseph Beuys, sa vie son personnage et son influence au niveau politique et
artistique dans l’histoire de l’art du XX °
siècle au CDI du lycée
-les
différents types de communication,
en cours de communication -gestion,
Le portrait : Exposition de la portraitiste Isabelle Lévy–Leymann : Écrivains et danseurs du spectacle : Quelle technique ? Quel point de vue, quelle résonance ? Comment regarder? Qui regarde qui ? Visite guidée et Atelier portrait individuel ou collectif ;